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Sélection

Bouger pour se sentir bien : L'activité physique pour le corps et l'esprit ​1. L'exercice, votre meilleur allié anti-stress ​Lorsque vous êtes stressé, votre corps produit du cortisol et de l'adrénaline. L'exercice physique est un excellent moyen de réguler ces hormones. Pendant une séance de sport, votre corps libère des endorphines, souvent appelées "hormones du bonheur". Ces molécules agissent comme des antidépresseurs naturels et vous procurent un sentiment de bien-être et de sérénité. Bouger permet également de libérer les tensions accumulées dans les muscles, réduisant ainsi les douleurs physiques liées au stress. ​2. Une énergie renouvelée et un meilleur sommeil ​Contrairement à ce que l'on pourrait penser, l'activité physique ne vous fatigue pas, elle vous donne de l'énergie ! En augmentant votre circulation sanguine et en oxygénant vos muscles, elle améliore votre vitalité. L'exercice contribue aussi à un meilleur sommeil. En vous ...
5 clés pour accompagner les émotions de votre enfant (sans s'énerver !) ​1. Comprendre que les émotions de l'enfant ne sont pas un caprice ​Un enfant qui pleure, qui hurle ou qui tape ne le fait pas pour vous embêter. Ses réactions sont le reflet d'un cerveau en pleine construction. Jusqu'à l'âge de 5 ou 6 ans, l'enfant n'a pas encore la capacité de gérer ses émotions ni de les exprimer avec des mots. La crise est donc son seul moyen de communication pour dire : "Je suis frustré", "J'ai peur" ou "Je suis fatigué". En comprenant cela, vous cesserez de le percevoir comme un caprice et pourrez réagir avec plus de compassion. ​2. Accueillir l'émotion sans jugement ​La première étape est de valider ce que l'enfant ressent. Cela ne signifie pas être d'accord avec son comportement (on peut interdire de taper), mais reconnaître son émotion. Mettez-vous à sa hauteur, regardez-le dans les yeux et utilisez des phrases simples qui reconnaissent son sentiment. ​"Je vois que tu es très en colère parce que tu n'arrives pas à construire ta tour." ​"Tu as l'air très triste de ne pas pouvoir aller jouer dehors à cause de la pluie." ​"Je sens que tu as peur de rester seul." ​Cette simple reconnaissance crée un lien de confiance et montre à l'enfant que ses sentiments sont légitimes et que vous êtes là pour lui. ​3. Proposer des mots pour mettre des maux ​Une fois l'émotion accueillie, aidez l'enfant à la nommer. Mettre un mot sur ce qui le submerge lui permet de mieux le comprendre et, à terme, de mieux le gérer. C'est ce que l'on appelle l'éducation émotionnelle. ​"Tu es en colère parce que ton ami a pris ton jouet sans te demander." ​"Tu as peur quand il fait noir." ​"On dirait que tu es frustré parce que tu n'as pas réussi à dessiner ce que tu voulais." ​Cet apprentissage du vocabulaire des émotions est essentiel. Plus l'enfant sera capable d'identifier ce qu'il ressent, moins il aura besoin de passer par la crise physique pour s'exprimer. ​4. Rediriger l'énergie de l'émotion de manière constructive ​Une émotion est une énergie. Quand un enfant est en colère, il a besoin de l'évacuer. Il est contre-productif de lui demander de se "calmer". Mieux vaut lui proposer des solutions pour libérer cette tension de manière saine. ​"Tu es en colère ? Tu peux taper dans un coussin, gribouiller très fort sur une feuille ou serrer très fort tes poings." ​"Tu es triste ? Tu peux venir me faire un gros câlin ou dessiner ton chagrin." ​"Tu as trop d'énergie ? Allons sauter ou courir dans le jardin !" ​Ces alternatives canalisent la frustration ou la colère en évitant des comportements qui pourraient blesser ou détruire. ​5. Prendre soin de soi pour mieux prendre soin de son enfant ​C'est peut-être la clé la plus importante. Il est impossible d'accompagner sereinement son enfant si l'on est soi-même submergé par ses propres émotions. Si vous sentez que vous êtes à bout de patience, il est essentiel de prendre un moment pour vous. ​Respirez : Faites quelques respirations profondes pour faire baisser la pression. ​Éloignez-vous si possible : "J'ai besoin de quelques minutes pour me calmer, je reste dans la pièce voisine, tu peux m'attendre dans ta chambre." ​Communiquez : "Je suis en colère et j'ai besoin de me calmer. Ce n'est pas de ta faute." ​En montrant que vous aussi, vous avez des émotions et que vous trouvez des moyens de les gérer, vous donnez un exemple puissant à votre enfant. ​Conclusion ​Accompagner les émotions de son enfant est un marathon, pas un sprint. Il y aura des jours avec et des jours sans. L'important est de rester bienveillant, d'apprendre de chaque situation et de se rappeler que chaque émotion est une opportunité de mieux connaître son enfant et de renforcer votre lien. En appliquant ces cinq clés, vous construirez les bases d'une relation basée sur la confiance, le respect et la compréhension mutuelle.

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